Avec Siemens Gamesa, l’Union européenne peut revendiquer disposer de l’éolienne offshore la plus puissante du monde. Ce mastodonte a été installé au Danemark. Un record temporaire, car la Chine a des projets encore plus ambitieux.
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Qui possède la plus grosse ? C'est depuis quelques années le sujet du duel des constructeurs d’éoliennes géantes. La Chine installe régulièrement des éolienneséoliennes gigantesques, dont les pales font plus de 100 mètres de longueur et reste systématiquement sur la plus haute marche du podium avec ses monstres offshoresoffshores. General Electric fait également partie des champions en la matièrematière, mais cette fois, c'est SiemensSiemens Gamesa qui remporte le concours de la plus grande éolienne installée sur le champ d'essai d'Østerild, au Danemark.
Colossale, l'éolienne Siemens SG DD-276 s'étend sur une longueur de 276 mètres d'une pale à l'autre. Son énorme turbine peut développer une puissance de nominale de 21,5 MW. Cette éolienne géante a été financée par l'initiative Hippow (prototype hautement innovant de l'éolienne offshore la plus puissante) de l'Union européenne. Selon cette dernière, l’éolienne est suffisamment dimensionnée pour pouvoir alimenter jusqu'à 70 000 foyers danois par an, tout en réduisant les émissionsémissions de gaz à effet de serregaz à effet de serre de 55 454 équivalents CO2 durant toute sa duréedurée de vie.
Grâce aux États-Unis, la Chine devrait conserver son avance
Le précédent record a été détenu pendant sept mois par la Chine avec une éolienne de Mingyang Smart Energy, la MySE18.X-20MW, d'une puissance nominale de 20 MW. Mais, comme ce concours international ne s'arrête décidément jamais, Siemens ne devrait pas conserver la couronne bien longtemps. La Chine a déjà annoncé l'arrivée prochaine d'une éolienne conçue par l'entreprise chinoise Donfang Electric. Sa puissance serait de 26 MW. De son côté, Mingyang - qui détenait donc le précédent record - a également annoncé son intention de construire des turbines de nouvelle génération de 22 MW.
Les Américains, quant à eux, devraient avoir du mal à suivre la cadence, en raison de l'impact des tarifs douaniers avec la Chine, car la chaîne d'approvisionnement mondiale des minéraux nécessaires à la constructionconstruction de ces turbines est actuellement contrôlée par l'Empire du Milieu.